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Emplois d’avenir : COORACE défend la place de ses adhérents au cœur d’un dispositif tiré vers le haut

11 octobre 2012

Priorité du quinquennat de François HOLLANDE, les jeunes font l'objet d'une première mesure phare : les emplois d'avenir. Quelque 150.000 emplois sont prévus d'ici 2014, les premiers d’entre eux devant être conclus dès le 2 novembre 2012. Le dispositif, qui s’appuie juridiquement sur le contrat unique d’insertion (CUI), sera réservé aux jeunes de 16 à 25 ans, pas ou peu qualifiés, issus de zones défavorisées, et ce pour une durée de un à trois ans à temps plein. Les employeurs éligibles seront prioritairement les acteurs publics et privés à but non lucratifs (collectivités locales, associations, etc.).

L'objectif de cette mesure, comme le souligne le ministre de l'Emploi, Michel SAPIN, est de « permettre une première expérience professionnelle réussie pour que le jeune puisse se stabiliser dans son emploi d'avenir ou acquérir les compétences lui permettant d'évoluer vers un autre emploi ».

Loin d’être une première, cette mesure s’inscrit dans la longue histoire des « contrats aidés » et rappelle fortement les emplois-jeunes qui avaient émergés sous l’ère Jospin. Les « contrats aidés » ont démontré au fil du temps leur efficacité à court terme lorsqu’il s’agit d’atténuer les chiffres du chômage. Ils permettent également d’acquérir une expérience professionnelle précieuse. Pour autant, de tels emplois ne peuvent, pour COORACE, déployer toute leur efficacité qu’adossés à l'accompagnement socio-professionnel du bénéficiaire. Ces mêmes emplois ne seront utilisés de manière efficace que s'ils sont articulés à une formation diplômante et à un soutien au placement dans l’emploi à l’issue du contrat. C’est à ces conditions que le dispositif pourra, selon COORACE, atteindre les objectifs qui lui ont été assignés, à savoir un accès durable à l’emploi des bénéficiaires.

Accompagnement, formation et soutien au placement dans une logique de pérennisation des emplois sont autant de savoir-faire des adhérents COORACE. Ces derniers doivent par conséquent être des acteurs clés de la mise en œuvre des emplois d’avenir, ceci dans une dynamique partenariale avec les différents acteurs de l’emploi.

C’est dans cette logique que la fédération COORACE réfléchit aujourd’hui avec le Ministère du travail à l’élaboration d’une convention cadre formalisant un engagement de la fédération sur un volume d’emplois d’avenir. A suivre…